Ken Robinson n'est pas très connu en France. Pourtant, ses idées ont un rayonnement international ! Voici notamment pourquoi venir échanger avec lui le 20 septembre à 21h peut valoir le coup !

RAISON n°1 : Il a compris que le changement, ça vient du terrain, et le terrain, c'est qui ? C'est nous !

Pour Ken Robinson, changer l'école, ça ne peut pas venir de tout là haut, ça doit venir du concret, de celles et ceux qui ont les pieds bien ancrés dans le sol. Révolution, transformation, changement, appelez ça comme vous voulez, enseignant·e·s, nous en sommes les acteurs principaux et Ken Robinson l'a bien compris ! C'est pour ça qu'on veut lui parler et qu'il veut nous parler. Ça tombien bien non ?

RAISON n°2 : il est un arrière-arrière-arrière...arrière petit-fils de Socrate.

En vrai, non. Mais il propose une version nouvelle et concrète du "connais toi toi même" : "trouve toi toi même". Et pour se trouver soi même, selon Ken Robinson, il faut trouver son ÉLÉMENT, à savoir le point de convergence entre son talent et sa passion. Et toujours selon lui, l'école et les systèmes éducatifs devraient s'attacher beaucoup plus à guider les enfants vers la découverte de leur élément. Et vous, c'est quoi votre élément ?

RAISON n°3 : il aime la bonne bouffe...

L'information exacte, c'est qu'il pense que l'école est organisée comme un fast-food plutôt que comme un restaurant quatre étoiles. Ça ne veut pas dire qu'on devrait manger du foie-gras et de la truffe à la cantine, mais bien que les systèmes éducatifs actuels fonctionnent de façon standardisée. Cela signifie que la conformité est mise en valeur et que les spécificités de chacun sont oubliées au profit d'une éducation de masse inefficace. (Et sinon,  il y a de fortes chances pour que Ken Robinson aime aussi manger des bonnes choses. On peut lui demander pendant le live.)

RAISON n°4 : ... et arrive à être nutritionniste en même temps

Selon Ken Robinson, les fameux "fondamentaux" doivent bien sûr être enseignés aux élèves. Savoir lire, écrire  et compter est primordial. Mais pour accéder à leur apprentissage, il serait plus efficace de construire un enseignement diversifié et équilibré. Manger uniquement des haricots verts cuits à l'eau, des betteraves et du quinoa, aussi sains soient ces aliments, ça ne donne pas envie de manger. Tout comme apprendre uniquement la lecture, l'écriture et le calcul sans rien d'autre n'est pas franchement excitant. Alors qu'en y alliant les sciences dures, les sciences humaines et l' éducation physique... ça a plus de saveur !

RAISON n°5 : il a toujours la petite anecdote qui va bien dans sa poche

Ken Robinson aime raconter des histoires qui pour le coup ne sont pas des salades. Des vraies histoires qu'il a vécues au gré de ses expériences dans ce long voyage qu'il mène dans l'éducation depuis plus de trente ans. Il parsème toujours ces discours d' exemples concrets pour illustrer ses idées. Souvent drôles, parfois poétiques, ces exemples nous font comprendre qu'il ne réfléchit jamais très loin du concret voire toujours très près de la réalité du terrain ! Il faudra lui demander l'histoire de son fils qui a joué, petit, une scène de la Nativité pour le spectacle de fin d'année. Dis comme ça..., mais en vrai, hilarant !

RAISON n°6 : en lui parlant, vous parlez (presque) à la Reine d'Angleterre

Ken Robinson a été anobli par Elisabeth II pour ses services rendus pour les Arts. D'accord, dans l'absolu, ça ne change pas nos vies d'enseignant·e·s. Mais ça souligne l'engagement de Ken Robinson pour la question de l'éducation et la possibilité de récolter, soutenir, entendre, la parole des enseignant·e·s autour du monde qui sont tout·e·s confronté·e·s aux mêmes problématiques de changement. Ça vaut le coup de lui poser quelques questions ou de lui parler de nos idées non ?